1er cycle des nœuds lunaires : 0 à 18 ans.
On reçoit ce que l’on a à recevoir pour poser les bases de nos ressorts évolutifs.
Ce que nous prenons pour de la brimade, frustration, violence, ou de trop plein d’amour étouffant, crée chez nous des ressorts inconscients.
On subit sans grande capacité de prise en main de notre propre évolution.
Dans ce cycle, c’est la mise en place de notre état émotionnel lié au Noeud Sud qui est vécu.
Pendant ces 18 premières années et demie, on développe notre stratégie de défense et de protection en adoptant inconsciemment des comportements qui nous sauvent momentanément et que, plus tard, nous apprendrons à éliminer.
A l’issue de ce cycle, on est initié à la vie d’adulte responsable, ce qui veut dire en fait que l’on est reconnu comme ayant la capacité de prendre en main notre évolution.
2eme cycle : 19 ans à 37 ans.
Dans cette phase de l’évolution, nous commençons notre première étape de vie d’adulte.
On prend en main sa vie avec énergie et on utilise consciemment cette fois l’énergie du Nœud Sud pour tenter, à travers elle, de maîtriser son existence.
Ce sont les années d’affirmation de soi où en tant que jeune adulte, on apprend à manipuler les outils de l’existence pour guider soi-même sa barque où l’on veut.
On n’atteint pas vraiment la sérénité durant ses années là. On s’exerce en jouant avec ce qui ne fonctionne qu’un temps pour nous montrer que notre chemin est ailleurs.
Vers la fin du cycle, nos recettes commence à moins bien fonctionner.
Soit on se lasse de nos comportements, soit notre entourage ne les accepte plus.
On entrevoit l’idée d’un changement dont on a l’intuition vers nos 37 ans.
3eme cycle : 37 ans à 55 ans .
Ce troisième cycle nous fait traverser un nombre considérable de transformations avec ou sans crise.
On fait l’expérience cette fois de s’engager dans notre travail d’évolution personnelle.
Le constat d’échec du deuxième cycle et l’intuition que l’on peut être bien plus heureux en développant d’autres outils, nous engage à changer de vie en profondeur.
La quarantaine peut amener des changements radicaux, mais c’est aussi à l’approche de la maturité des 50 ans que l’on affermit ses engagements en assumant de devenir ce que l’on veut être sans se soucier de ce que l’on attendait de nous.
Dans ce troisième on entre dans l’expérimentation du changement, dans l’engagement conscient d’abandonner nos comportements inadaptés du Nœud Sud et dans la recherche consciente de l’expérience de notre véritable énergie ou état d’être épanouissant que le notre Nœud Nord nous propose.
A l’approche des 55 ans, on a tous les outils en poche. Tout est posé. La vie nous a mis dans les conditions de commencer une nouvelle expérience.
Les boulets ont été lâchés durant ses longues années de remises en questions opérationnelles.
4eme cycle : 56 ans à 74 ans
Au début de ce quatrième cycle, tout est posé.
La vie a fait en sorte qu’un véritable espace de liberté soit ouvert pour qu’aux environs des 55 ans, les grands obstacles de la vie aient disparu.
On se retrouve seul pour vivre enfin cette expérience avec soi-même, ou au contraire, on a enfin ce partenaire si parfaitement ajusté à notre existence.
Quand on observe la situation, tout est là. Ce n’est pas facile de se rendre compte que tout ce qui c’est mis en place est parfait, tout est là pour que l’on puisse faire à fond l’expérience du Nœud Nord.
Comme le Nœud Nord est pour nous tous un inconnu qui peut faire peur, il n’est pas dit que tout le monde se sente à 100% à l’aise avec cette situation.
Mais avec le recul, on voit que cette situation, si on s’y engage, ne peut qu’ être la meilleure situation possible.
Avant, dans le troisième cycle, on cherchait la voie. On vivait avec des croyances que « ce serait bien, mais ce n’est pas possible ».
Le quatrième cycle est celui qui commence avec ce soit être possible !
La voie est ouverte, le chemin est tracé (le trian file droit devant, plus de virage, la fin approche aussi).
Plus besoin de tronçonneuse pour faire l’expérience d’un espace de vie qui nous corresponde et où on serait bien, cet espace est là.
La seule inconnue, c’est, voulons-nous vraiment de cet espace, de cette dimension ?
Nous comprenons que l’important n’est plus simplement le but mais aussi le chemin (qui peut aussi faire sens), le chemin de notre vie, toute notre vie et uniquement notre vie.