LE RAPORT A LA MERE PARTIE 2

COSMO-PSYCHOLOGIE

Le rapport à la mère - partie 2

Reprenons notre cheminement sur le rapport à la Mère en  continuant la traversée des secteurs ou maisons du zodiaque

 

La  maison ou secteur I :

 

Analysons ce secteur dans la perspective du rapport à la mère et en résonance avec le secteur VII.

 En secteur  XII,  l'enfant en gestation, vivait sa mère de l'intérieur dans un rapport ataraxique, il est la vie de la mère, il était la mère. 

 A la naissance, le rapport qu'il a avec elle s'extériorise et cet arrachement est douloureux.

- La Maison I est le lieu du « Traumatisme de la naissance   (selon Oto Rank) /ascendant -orient : 

L'état fusionnel doit  être abandonné pour une quête inéluctable, irréversible de sa propre identité, passer par des stades, des épreuves représentées par les Maisons qui séparent la maison I de la maison  VIl.

 La Maison I est toujours très fragile (chez tout le monde).  C'est le lieu où, nous réactualiserons le traumatisme de notre naissance.

 C'est le thème de l'enfant que nous voyons, qui exprime son vécu (bien à lui), au moment naissance; ses souffrances peuvent êtres liées à celles de sa mère, mais ceux ne sont pas les siennes.

 Une mère peut ne pas souffrir au moment de la naissance de son enfant (césarienne par exemple) mais l'enfant peut, lui, vivre cette naissance comme une souffrance (l'enfant lui, souffrait peut-être de ne pouvoir naître).  Nous ne sommes plus dans la maison XII et dans la fusion mais dans la maison I.

 Nous allons, en fait, parler des cicatrices de la maison I qui vont se répercuter en VIl.  Le sujet souffrira de tout ce qui en lui est de l'ordre de la naissance, de l'ordre de l'émergence à quelque chose de nouveau, d'où parfois le doute, l'insécurité, la peur, l'angoisse, l'instabilité dès qu'il est question de faire naître en eux quelque chose.

 

-Lune Noire en secteur I ascendant/orient :

 Quelque chose a manqué au moment de la naissance, soit au niveau physiologique (l'accouchement s'est très mal passé), soit au niveau symbolique, l'enfant n'a pas été accompagné symboliquement dans son avènement pour x raisons, qui ne sont surtout pas forcément de la faute de sa mère, quelque chose là a été frappé par le vide comme si dans cet acte de naissance qui est une promesse à. la vie quelque chose serait momentanément frappé par la mort.

 On peut imaginer de nombreux exemples : l'enfant naît étranglé par le cordon ombilical et est momentanément privé d'oxygène, c'est banal et ce n'est pas forcément dramatique, mais il y a là quelque chose dans la continuité de l'émergence de vie qui est frappé par un danger de mort, de vide. Ce traumatisme s'ajoutant à celui de la naissance.

 Le sujet, Lune Noire en secteur I, peut toute sa vie durant être frappé de la peur du vide, par la peur du manque, dans tout ce qui en lui et hors de lui aura à naître, c'est à dire à se déployer.

 

 -Satume en secteur I  - ascendan t/ orient :

Nous savons que Saturne représente la fixité, la contention. 

 Satume en Maison I, (surtout sur la cuspide du secteur I), appartient  à des sujets qui ne voulaient  pas, ou ne pouvaient pas naître et pourtant sont nés (quand l'intelligence subtile aura fleurie , la fameuse virga-flos, et remplacera le QI, le sujet en question le comprendra et l'expliquera lui même en souvenir,  de ce que nous lui racontaient ses parrents, de sa naissance).  

 Donc, soit la mère voulait le garder en elle, partagée entre le bonheur de le mettre au monde et la tristesse de se séparer de lui, de faire le deuil de ses propres fantasmes.

 Il arrive aussi que certains bébés ne veulent pas sortir car ils sont bien là où ils sont.  C'est très archaïques, très difficile à repérer.

 Mais c'est cela qui explique cette retenue dans le comportement que l'on trouve chez les natifs qui ont Satume en I, et souvent ce paradoxe dans ces personnalités réside entre la nécessité d'agir, de mettre en évidence (Maison I), et la tendance au retrait et à la peur d'agir avec  Satume.  S'il agit, c'est dans la peur, l'angoisse.

 Ceci, bien entendu, ayant une influence au niveau de la Maison VIl, car pour rencontrer le visage de la mère en VIl, par conséquent les autres, il faut prendre un risque, un gros risque. 

Ce risque est de sortir, d'accepter de sortir, de lutter pour sortir.  Ce sont les mots qui appartiennent à l'économie de la Maison I, c'est en maison I (analogie au signe du bélier) que nous prenons le risque de vivre, que nous ayons un seul jour ou 30 ou 50 ans.

 Il est clair que le signe ascendant a son importance.  Un ascendant Bélier aura plus facilement accès à la libération et à la différenciation.

 

 -Neptune en  secteur I : Ascendant / Orient :

 Ou bien le signe des Poissons à l'ascendant, cela renforce le fait que la Maison I  reste encore imprégnée de la  maison XII ou neptunienne. 

 Cela donne des sujets marqués par la fusion archaïque, pénétrés de subtil, de métaphysique, ils saisissent l'insaisissable. Ils comprennent  aussi sans penser.

 

 -Pluton en secteur I  - Ascendant / Orient:

 Cette position peut susciter lui aussi, comme la Lune Noire, une angoisse de mort archaïque, innommable.


 

 

La maison II :

 C'est le ieu de prédilection de Vénus.

Nous ne devrions jamais analyser la maison VIl sans avoir analysé la maison II, comme on ne devrait jamais analyser la Balance sans avoir analyser le Taureau. Donc  revoir la notion de "sursumption".

 La Maison Il est le premier rapport au corps et par l'analyse de la maison II, de son Maître et des planètes en maison II, on pourra se faire une idée de ce qu'à été cette relation externe au corps de la mère et la façon dont la mère a interprété, a donné du sens au corps de son enfant.

 C'est dans le rapport du corps à corps, corps de l'enfant, corps de la mère que naît, que trouve son origine, le schéma corporel du corps et c'est extrêmement important puisque c'est de cette notion d'incarnation que va naître ultérieurement le sens de la limite re résentée en Astrologie par  Vénus en Balance.  C'est parce que le sujet trouve qu'il a un corps, qu'il trouve le sens de sa vie.  Or cette notion de son corps a deux niveaux:

 1  - Corps intérieur, sensation interne, proprioceptive, viscérale.

 2  - Corps extérieur, la surface transmettant les émotions, l'affectif.

 En fait c'est à partir de ces sensations que le sujet prend conscience de son incamation et du plaisir à vivre.

 Les bébés sont plus ou moins touchés, bercés, câlinés, caressés corporellement et ceci a de l'importance non seulement pour le bébé, mais ultérieurement devenu adulte dans la relation, dans son rapport avec l'autre.

 Combien d'adultes qui, n'ayant pas appris le sens des caresses avec leur mère n'ont jamais trouvé de sens avec leur partenaire affectif (examen de la Maison Il  et e la maison Maison VIl ).

 Combien d'adultes ayant été trop stimulés en Maison Il, soit refusent de nouvelles stimulations en Maison VIl, soit développent une sorte d'avidité irrépressible à ce niveau-là.

 

 -La Lune Noire en Il

Ici, quelque chose n'a pas été donné ni reçu au niveau corporel entre la mère et l'enfant.  L'enfant n'a pas été suffisamment touché, caressé.

La "Lune Noire" en maison Il représente un vide, un manque au niveau de ce corps à corps, de cette stimulation perceptive que représente cette maison Il analogiquement liée au Taureau. 

C'est parce que là quelque chose a manqué que le sujet adulte ressent cette "Lune Noire" en Il comme une incapacité, une pauvreté fondamentale de ses capacités de vibrer, de sentir, d'être valable à l'intérieur de lui.

 La Lune Noire en maison  Il se trouve très souvent chez les hypocondriaques qui vivent l'intérieur de leur corps comme étant mauvais, malade. 

 Ces personnes peuvent être  très avides de sensations corporelles car c'est la seule façon pour elles de parvenir au sentiment de réalité ("je sens ou  je ressens donc je suis"). 

 Et si il y a originairement un manque, le sujet aura tendance toute sa vie à courir après la confirmation de sa réalité sensorielle. Vous en connaissez certainement, elles ont un besoin de toucher, les objets comme les personnes, on en fait même des théories thérapeutiques.

 La Lune Noire en maison Il peut aussi représenter l'anesthésie,  le deuil de la sensation, faute de savoir que cela existe, car cela n'a pas été mis en place dans le rapport sensation perception avec le corps maternel.

 Nous aurons très souvent avec un secteur Il  très chargé, une difficulté infime mais repérable au niveau de la notion de limite corporelle et, par conséquent, une réverbération au niveau du secteur VII. 

 Car si nous n'avons pas intégré une limite corporelle suffisamment stable, suffisamment opaque et sécurisante, nous ne pouvons pas d'une façon totalement adaptée aborder la limite de l'autre que l'on rencontre en maison VII.

 En d'autres termes, à l'âge adulte rencontrer en secteur VII l'autre, sujet que je choisis et avec lequel éventuellement j'engage un corps à corps, cela dépend du premier corps à corps que j'ai vécu avec ma mère en Maison Il.

 Vous voyez qu'en réalité cette Maison Il trouve des retentissements dans la relation à l'autre sexué , c'est à dire la maison VII, et que notre économie relationnelle sexuée, non génitale en secteur VIl, dépend originairement de cette première relation de corps à corps avec la mère.

 En maison VIll, c'est un autre corps à corps sexuel / le génital.  C'est la sexualité adulte reproductive. 

 Lorsque je caresse le corps de mon enfant en lui faisant sa toilette, cet enfant ressent un plaisir épidermique et en passant le talc sur sa peau, j'éprouve moi aussi un certain plaisir parce que c'est doux, chaud, tendre.  Il y a là plaisir mais évidemment pas génital, mais plaisir sexuel.

 Sur le plan axial, il faut partir du corps à corps Taureau, Maison II, pour parvenir au corps à corps Scorpion, Maison VIII, c'est-à-dire partir du corpsà corps non génital pour parvenir au corps à corps génitalisé que l'on ne trouve qu'à partir de la puberté.  Dans la terminologie freudienne, le mot sexuel renvoie à une énergie fondamentale dont tout être est pourvu.  Le corps est le substrat qui investit l'énergie libidinale.  La sensualité, la perception est un à côté de la libido sexuelle.  La grande différence entre le sexuel et le génital c'est que, au niveau où l'exposé d'aujourd'hui est situé, le génital n'existe pas, par contre le sexuel existe, l'enfant perçoit des sensations agréables.

 « Un enfant qui tête éprouve des plaisirs sexuels » (Freud), mais ce sont des plaisirs qui n'ont rien à voir avec la génitalité (plaisirs érogènes).

 La Maison Il est à la base de tout ce qui va se développer ultérieurement dans notre rapport à l'autre: Maison Vil, et notre économie sexuelle:Maison VIII.  Le plaisir érotique prend sa source en Il.

« Toutes les expériences archaïques d'un individu marquent cet individu d'une façonindélébile » (Freud).

 

 

Secteur ou Maison III

 Dans cette perspective de la relation à la mère, la Maison III renvoie à un concept VVinicottien qui a introduit « the object presenting ». Cette Maison 111 renvoie à la façon dont s'est déroulée, dans le vécu du petit enfant, sa prise de contact avec l'objet présenté par la mère.  En quoi la mère a-t-elle su ou pu communiquer à son enfant par l'exploration, la manipulation, le tâtonnement , la réalité d'une extériorité.  Il ne s'agit plus du corps à corps, il s'agit du rapport du corps de l'enfant avec l'objet extérieur.  La façon dont la mère va présenter l'objet (hochet, biberon) est importante pour le rapport que le sujet aura plus tard à la réalité e@ure.

 A de très mauvaises Maisons III correspond un doute profond sur le plan relationnel, et en Maison VII on trouvera une avidité, une recherche de l'autre.  Il est clair que cette dialectique entre le sujet et l'objet est assurée par la mère en tant que médiatrice entre les deux.  C'est la mère qui fait le trait d'union entre le sujet et l'objet.

C'est logique car les Maisons III et VII sont deux Maisons de la relation.  Il faut qu'il y ait cohérence entre elles. 

Des problèmes, en secteur III, qui sont donc intellectuels ou psychologiques vont induire des difficultés relationnelles en VII, car l'autre n'existe que de la façon de penser (Dans une conférence, chacun des auditeurs perçoit le conférencier selon sa façon personnelle de penser).  Si cette Maison III est "blessée" on pourra avoir aussi des problèmes d'identité, car l'identité du sujet ne se définit que par rapport à l'objet.

 

 Maison  ou secteur  lV

C'est la Maison du Père (et non le secteur X comme l'affirme l'astrologie grand public). 

Mais cette Maison IV comme les autres peut avoir plusieurs significations. 

C'est à cette étape que l'enfant va intégrer la permanence de l'objet et c'est la mère qui en est l'instigatrice. 

Il s'agit du rapport subtil dans la dialectique présence / absence de la mère qui s'instaure par le jeu de l'objet caché / retrouvé. 

Ceci n'est possible que si la mère l'autorise en  y  jouant avec l'enfant.  Cet objet représente la mère.

 C'est à partir du moment où l'enfant sait que l'objet absent peut revenir et qu'il existe malgré son absence, qu'il a accès à la fonction sémiotique c'est-à-dire à la symbolisation par laquelle nous pouvons concevoir qu'un objet absent est néanmoins existant et qu'il peut réapparaître ( d'ici à parler de réincarnation et de résurrection il n'y a pas  beuacoup d'écart au niveau des croyances qui vont s'installer).  

C'est ce qui nous permet de nous séparer de temps en temps sans trop en souffrir ou même en éprouvant un grand soulagement. 

C'est parce que nous savons que c'est momentané et que le partenaire (l'autre)  reviendra.

La fonction sémiotique ou symbolique  c'est la mère qui en est l'instigatrice.  C'est de la façon où elle va pouvoir être alternativement présente ou absente que l'enfant va pouvoir intégrer en lui la permanence de l'objet.  

Cela veut dire que la mère soit présente ou absente de façon cohérente - prévenir l'enfant, même petitil comprend.  Cela veut dire que la mère ne soit pas toujours présente, un bébé a besoin aussi d'être seul. 

Il faut donc que la mère soit suffisamment présente et suffisamment absente.  Ce n'est pas une question de temps mais de qualité de temps. 

Il est possible qu'une mère soit constamment présente dans la chambre de son enfant, et totalement absente dans la relation avec son enfant.  L'inverse est aussi vrai.

 La Maison IV est le lieu où l'enfant va gérer la fonction symbolique de l'objet, c'est-à-dire la réalité de l'autre qui sera rencontré en maison  VII.  Là il apprend à accepter les frustrations et les séparations.

 L' étape du secteur IV est structurale car en permettant à l'enfant d'accéder à la fonction symbolique, la mère permet à l'enfant dans le même temps d'avoir accès à l'ordre symbolique, à la symbolisation de la Loi du Père.  C'est elle qui présente en IV cette Loi du Père (qui n'a rien à voir avec l'autorité du père "Mr. papa") pour que l'enfant soit au contact de ses racines, de sa généalogie, il faut que cette mère présente et autorise ce Père, c'est fondateur, on ne peut être Père qu'avec l'autorisation de la mère et si cette mère est soumise elle-même à cette Loi signifiante, ce qui fait référence à son propre père à elle.

 « La Société n'a pas compris ça, on vit dans une société sans Pères.  Les femmes n'ont pas compris à quelle référence on se rapporte. En conséquence nous vivons  l'expansion jupitérienne (style jules césar, couleur pourpre) et non la verticalité de Saturne, qui quant à elle est l'essentiel d'une vie ».

 Le Père, c'est le référent auquel on a accès pour donner du sens à, c'est un lieu du signifiant; c'est parce que l'enfant va être capable de symboliser ce totem, que doit représenter son père, qu'il aura accès à toutes les autres formes de symbolisation , soit la parole (le verbe pour d'autres). 

Il n'y a rien de plus sacré que la parole, c'est intouchable, même lorsque l'on dit des bêtises !

Lorsqu'on parle, on manipule des concepts, des symboles pris dans l'ordre du Père , c'est  complètement totémique et c'est simplement parce que le père est reconnu comme tel par la mère, qu'elle va autoriser l'enfant à se référer à la Loi symbolique du Père.

Ne confondons pas le symbolique et l'existentiel.

 Mais ce qui est vrai, c'est que si la mère ne permet pas l'accès à cet ordre symbolique chez son enfant, elle se sépare à tout jamais de la Loi du Père et, dans les cas les plus graves, elle en fait un schizophrène ou un psychotique. 

Que le père soit là physiquement ou pas, la problématique de la Loi du Père passe toujours par la mère et tout dépend de ce qui se passe dans la tête de la mère. 

La mère qui n'est pas soumise elle-même à la Loi du Père a eu des problèmes avec son propre père, psychiquement non structurant.

Aujourd'hui, beaucoup de femmes ne croient plus à la virilité psychique du père, n'y croyant pas, elles ne suscitent pas cette réalité symbolique, c'est un reniement, ce qu'on appelle la Forclusion, Nom du Père (Lacan), Freud disait déni (Verferung)**.

 Qu'en est-il de l'enfant ?

C'est souvent un enfant que la mère a fait fantasmatiquement avec son propre père dont il porte le nom  (et oui mes dames !).  

C'est en fait l'oedipe de la mère de cet enfant qui n'est pas « liquidé », liquidé en un processus psychique à faire par le père justement, de cette mère. 

Cette mère sera une femme phallique qui revendique le pouvoir (le phallus) pour elle seule: elle dit «Je suis la Loi ». Elle n'a pas autorisé le père de son enfant (reconnaissons qu'on ne peut pas les autoriser de force).

 Primordial : Le Sens est la Loi du Père, mais c'est la mère qui donne accès au Sens. 

C'est que le père, en tant que représentant du Sens, n'a de validité que dans la stricte mesure où la mère l'autorise.  Le discours appartient à l'homme et c'est la mère qui valide, authentifie le discours du père.

 Un homme qui est castré au niveau de la parole n'a rien à transmettre à ses enfants.

Par exemple, en Astrologie, le signe du Capricorne en secteur X ,ou bien ce qui est encore plus signifiant et plus intéressant, c'est le Maître de X en secteur IV. 

Il a été castré sans doute par sa mère et ça l'arrange d'épouser une femme phallique, que ça arrange aussi, mais qu'en sera-t-il des enfants ?

 S.Freud avait dans son thème astral la planète Mars conjointe à la lune noire.  Pour quelqu'un qui a parlé de castration, il savait de quoi il parlait. 

Il avait quelque chose à réparer au sujet de la castration et il l'a fait d'une façon admirable en étayant la théorie psychanalytique sur le complexe d'CEdipe.

 La liberté n'existe qu'à l'intérieur de l'acceptation des contraintes, c'est dans la Loi qu'on est libre. 

C'est parce que nous adhérons à la Loi, que nous l'intégrons comme partie structurale de nous, que 'nous sommes libres. 

Or cette Loi que Lacan appelle le Nom du Père, c'est la Loi de tout le monde.  Tout être humain n'est un individu que parce qu'il adhère à cette Loi.

 

-Lune Noire en IV:

C'est un vide au niveau du père, c'est l'absence physique ou une partielle absence de symbolisation au niveau de la Loi du Père. 

Elle touche souvent des gens qui ont des difficultés dans l'ordre symbolique.

La Forclusion de la Loi du Père est majeure, il y a absence de symbolisation de la filiation patemelle, pathologie psychique grave au niveau structural. 

La structure de la psyché n'est pas entière et l'aspect relationnel du secteur  VII n'est pas entier non plus, ou le contraire, par surinvestissement. 

Ce qui va provoquer chez le sujet un désir intense et irrépressible de retrouver le sens de son origine, le sens de la paternité. 

Il va même investir toute son existence au niveau du symbole.

Observation :      On dit la langue matemelle, pourquoi ?

Il s'agit du langage phonétique. 

La mère est un véhicule du Sens, de la parole, et si on dit langue maternelle, c'est effectivement la mère qui donne la parole à l'enfant en autorisant et en validant la parole du père. 

La mère offre donc à l'enfant la parole, mais cette parole n'a de sens que référée au père.

 

 Maison ou  secteur  V :

 Cette Maison V est très importante puisque c'est à partir du moment où l'enfant est capable de symboliser la présence et l'absence de la mère qu'il est aussi capable de se symboliser. 

Cela veut dire qu'à partir de la Maison V (du Lion) se dessine avec plus de précision la réalité du visage maternel qui apparaît, disparaît, réapparaît mais est toujours permanent, et à partir de cette permanence, l'enfant commence à percevoir la permanence de son propre reflet dans l'image maternelle. 

Le secteur  V et le signe du Lion représentent le fondement narcissique de l'individu qui est le sentiment intérieur de notre validité, de notre créativité, de notre valeur et de notre permanence.

L'accès à ces notions trouve son origine dans le rapport au regard de la mère, dans les messages que l'enfant réceptionnent en provenance de ce regard, message d'amour, de validation, de confirmation, en d'autres termes : « Tu adhères avec moi à la Loi que je t'ai présentée, tu es donc un sujet ».

De ce fait, toute perturbation en secteur  V va toucher  ce narcissisme et amener une incertitude, un sentiment de stérilité.  Au contraire, si la mère a validé cette étape, par son regard et son soutien, l'enfant va développer sa créativité.

Ce que je fais est valable puisque maman le voit.

Ce que je dis est valide puisque maman y répond.

Je suis capable de créer puisque maman étant absente, je sais que je continue d'exister pour elle.

 

Bien sûr en fonction de ce qui va se passer en V, nous trouverons des prolongements en VIl. 

Tant il est vrai que nous ne rencontrons l'autre en  secteur VIl que dans la  mesure où nous nous rencontrons nous-même. 

On ne peut aimer l'autre que si on s'aime soi-même.

  

La Maison  ou secteur VI

 Analogie avec l'axe Vierge/Poissons, endroit très délicat. 

C'est la dernière épreuve de la réalité représentée par la mère.  Si cette époque est ratée, il s'en suivra toujours des difficultés, c'est la dernière expérience différenciatrice .

C'est le lieu de lecture du visage maternel,  c'est l'endroit où le visage de la mère dit à son enfant  :

«Oui tu es beau, tu  es valide, tu es créatif, je t'aime , Mais tu n'es pas à moi,   Il y a entre toi et  moi un espace et un temps ».

Ces contraires sont le deuil de la fusiori au bénéfice de l'identité établie de l'enfant. 

Celui-ci le manifeste à sa façon en disant « Non » à tout propos c'est non je ne suis pas toi, Il a enfin intégré  et compris.

 La Maison VI est le lieu de l'ultime lecture du visage maternel encore faut-il qu'il n'y lise pas le contraire de ce qui est prononcé auquel cas il ne rencontrera jamais l'autre en VIl. 

S'il perçoit par exemple la persistance de la demande de fusion de la part de la mère, il aura du mal à s'identifier comme sujet.

 Si le visage de la mère reflète l'identité de son enfant, s' il renvoie l'enfant à sa différenciation, il se passe à ce moment là un phénomène merveilleux pour l'un et l'autre des partenaires (ce n'est pas de la magie, qui n'existe pas bien entendu ,sauf dans nos fantasmes, au contraire c'est de la pure réalité sur le chemin de l'adulte). 

C'est que la mère à son tour existe comme un sujet à part entière dans le regard de l'enfant, c'est réciproque. 

Cela se passe avant la fin de la première année d'existance de tout êter humain.

C'est parce que l'enfant reconnaît sa mère comme différenciée de lui et accède à sa propre différence et à son statut de sujet et, d'une certaine façon, inversement, c'est parce que l'enfant accède à son statut de sujet, qu'il valide sa propre mère comme un sujet. 

Ceux qui ont eu des enfants se souviennent certainement de cette période extrêmement  mouvante où l'on voit dans le regard de l'enfant qu'on existe.

C'est notre regard et notre visage qui dit à l'enfant : « Tu existes pour toi tout seul »

et l'enfant vous répond par son visage, son regard : «mais toi aussi maman » « toi aussi papa tues un sujet ».

C'est le moment où l'on peut être fier d'avoir eu cet enfant, mais uniquement dans la mesure où la mère aura aidé cet enfant à accéder à son statut de sujet, et c'est alors qu'apparaît la Maison VIl.

Ce passage délicat de la Maison VI peut être perturbé si la Maison VI  est en Poissons, avec l'Ascendant en Balance.   a ce moment là  pointeroù  se trouve  Neptune et Jupiter (mieux vaut que Neptune soit en vierge).

Neptune en Maison VI : C'est le même problème, risque d'un reste de symbiose, regarder dans ce cas le Maître de cette Maison VI.

Neptune en Vierge et en maison VI : Il faut aller voir laplanète Mercure en espérant que celui-ci ne soit pas en Poissons.

La génération qui a eu Neptune en Vierge (1930 - 1945) a eu des difficultés à gérer tant le subtil que le quotidienSi on abandonne la réalité on a des ennuis au quotidien, si on ignore le subtil on tombe dans le pointillisme. 

C'est donc  la position de la planète Mercure (l'énergie mercurielle) qu'il faut étudier.  L'apprentissage des contraintes de la réa!ité se fait en Maison VI, et cela est nécessaire pour "relationnner".

Nous avons tenté d'articuler chacune de ces six premières Maisons ou  Secteursqui conduisent l'enfant dans ses rapports à la mère jusqu'à sa différenciation et jusqu'à l'accès à la relation en Maison V I l. 

 

Nous allons aborder maintenant  l'image maternelle en  Maison ou secteur X

 

Nous avons vu comment l'enfant a élaboré la découverte de sa mère, en traversant les Maisons I à VII et  la synthèse en Maison X. N Les Maisons  ou  secteurs VIII et IX  ne concernant pas que la  mère, ne sont pas traitées.

A partir du moment où la mère apparaît tout entière en Maison VIl, les autres aussi apparaissent et la mère n'est plus seule, il y a  aussi le père, les frères et soeurs, les grands-parents, etc... autant de sujets différenciés qui apparaissent en même temps que la mère en Maison VII.

 La Maison VIII concernerne la reconnaissance de la différence des sexes et  plus tard la problématique oedipienne.

En principe il n'y a plus de relation directe à la mère mais aux autres sexués.  C'est à partir de cette reconnaissance de la différence des sexes et à travers le complexe d'oedipe que le sujet va réaliser sa propre identité sexuelle psychique, la mère a là encore un rôle important à jouer, mais elle n'est pas seule, tout l'entourage y participe et notamment le père.

 Le complexe d'oedipe en Astrologie c'est, la Maison VIII, le Scorpion, la Maison IX et le Sagittaire concernant l'intégration de la problématique de la reconnaissance de la différence des sexes, et tout cela nous amène à la Maison X qui est désignée comme étant le lieu de l'imago maternelle où nous allons de nouveau rencontrer le père.

Certes la Maison IV est la Maison du père (contrairement à l'astro traditionnelle), mais nous avons vu le rôle validateur de la mère.  De même dans cette Maison X riche de signifiants, nous allons retrouver la Loi du Père à laquelle la mère elle-même a adhéré pour la présenter à son enfant.

 Donc : La Maison IV représente l'adhésion du natif à la Loi du Père autorisé par la mère et La Maison X représente l'imago maternelle validée ou non par l'adhésion de cette mère à la Loi du Père. (voir LACAN)

 Dans cette maison X on voit en quoi la mère du natif a adhéré ou non à la loi du Père ou en qui elle a revendiqué cette LOI en son propre nom et qu'elle a, inconsciemment bien entendu, souhaité imposer à son enfant. La structure psychique d'un individu par rapport aux imagos procède par ricochets.  Un père ne peut exister que par la mère et inversement la mère n'existe qu' en adhérant à la Loi du Père.

Autrement, ce n'est pas véritablement une mère mais une génitrice castratrice (vous en connaissez certainement un grand nombre). Nous n'existons que par rapports les uns aux atres en tant qu'individus et en tant que parents.

 -Saturne en X: :à condition qu'il ne soit pas le Maître de IV, semble indiquer une revendication phallique de la mère, de la Loi à son propre titre, de même que Satume conjoint ou en dissonance à la Lune.

 Lorsqu'il n'y a que Saturne en jeu c'est ennuyeux, mais pas trop grave. 

D'autres cas plus difficiles, par exemple lorsque la mère ne témoigne pas d'é@ence qu'elle revendique la Loi, elle peut avoir dans ses habitudes, dans son comportement, l'aspect d'une femme soumise alors qu'en réalité @ shunte 4a -L@ -pa - -ffl -ne ttant pas à son enfant d'y accéder.  Ce sont des mères fusionnelles qui sont la plupart du temps extrêmement douces et maternelles (un réel danger en fait).

 Avoir une mère fusionnelle peut être plus ou moins dramatique : Soleil conjoint à Neptune en X dans un @@chaïque par exemple,un Soleil-ffl Xrepr une forte identification à la mère, ce n'est pas forcément un mal, mais conjoint à Neptune, cela représente une identification dans l'indifférenciation et la fusion. Donc  l'enfant ne sait plus très bien ce qu'il en est de lui et de sa mère. 

Dans un signe archaïque c'est la surdétermination au niveau de l'immaturité, et de la fusion.

 Autres  exemples:

Soleil en X ou Lune en oissons : identification et fusion.

ie Saturneen poissons : c'est un aspect de génération.  S'il est en X on aura une image archaïsée, et en même temps castratrice.

en Maison X apporte immaturité,

Lune Noire en X: la mère est manquante.  C'est l'imago maternelle non symbolisée.

 

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