La "PHOTO" ou le tableau :
Nous sommes dans le vaisseau alchimique, une fenêtre est ouverte, celle qui permet de voir briller l'étoile de Marie.
Elle apparaît car elle indique la production d'un fruit, l'amour sauveur de l'Eros (l'étoile dans le ciel que les rois mages suivent).
Cet à ce moment précis que nous pouvons parler de la force en temps qu'immaculée conception car c'est l'énergie conceptuelle procréatrice indifférenciée de la Mère universelle, réceptacle du fils de Dieu qui est bien devenue pure et intégrale (immaculée).
Elle embrasse le fils et reste vierge sans rien perdre de son intégrité.
Cette représentation nous précise une information sur l'un des composants du dissolvant universel :
Ce symbole offre la même signification que la lettre G, septième de l'alphabet, initiale du nom vulgaire du Sujet des sages, figurée au milieu d'une étoile dite radiante ou flamboyante selon les écoles, voire les dogmes.
Sur un plan très concret, confirmons que l'étoile apparaîtra d'une façon très chimique lorsqu'un chimiste fera chauffé l'antimoine dans un creuset, si l'opération est bien conduite à son terme avec la dextérité qu'il se doit en prenant toujours en compte que l'opérateur influence l'expérience (donnée essentielle).
L'antimoine (pris comme allégorie et support) est donc un minerai métallique solide et friable qui se trouve enfermé dans une pierre assez dure et blanchâtre (la gangue) et que l'on trouvait par exmeple en Gallice (sur les plages après st jacques de compostelle). Par la fusion ou la préparation (1ere étape) on sépare l'antimoine et il prend le nom de antimoine crud, ce qui lui donne la couleur du plomb, c'est ainsi que les alchimistes l'ont appelé le plomb des philosophes ou des sages.
C'est cette matière ou substance qui estle régule d'antimoine de Tollius, l'antimoine saturnin ou d'Artéphius le stibium de Michel Maïer et la substance des Adeptes de la science hermétique.
Il s'agit ici de l'initiation dite christique, du lien entre le christianisme initiatique ancien (dérivé essentiellement du culte de MITHRA) et les différents courants de la mystique permettant une transformation de la pensée (une métanoïa) pratiquée par les alchimistes et les cherchants.
La lettre G correspond donc en fait à l'êta grec et donne le nom du composé qui est recherché.
Cette allusion requiert que l'on sache qu'elle renvoie à la lettre C, première lettre du Sujet des Sages, et ce n'est pas pour rien que Cyliani,alchimiste du XIXe siècle, ayant traversé de cruelles épreuves comme le décès de ses enfants, le mépris de la société pour sa folle recherche, prétend avoir réussi l'oeuvre à l'âge de 37 ans [3 = C et 7 = G].
Dans La Pierre philosophale, Georges Ranque pense aussi qu'il s'agit d'un dérivé de l'antimoine.
Ce principe dissolvant de l'eau purificatrice d'états de conscience est bien le principe fécondant d'états de conscience plus subtils.
Chimiquement cette opéaration est réalisable en faisant chauffer de l'anti-moine, lorsqu'on ouvrira la matière fondue et refroidie dans un creuset après plusieurs manipulations, il est possible de voir dessiner à l'intérieur, comme un berseau avec 5 lignes directrices formant une sorte d'étoile mais pas réellement une étoile, simplement quelques chose qui y fait penser car cette partie est plus brillante que le reste.
Noublions pas aussi que l'intégrité était représentée dans la mythologie par " l'hermaphrodite " ou la 4 ième transmutation du mercure.
C'était bien le premier des dieux, l'interprète des poissons signe complémentaire de la vierge et assimilé au Christ.
Il est aussi unanimement connu que l’alchimiste transmute en or les métaux et fabrique une sorte élixir capable de prolonger la vie et de nous rendre imortel (ou presque)