le nom du sauveur

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Il est grand temps de repositionner quelles vérités essentielles afin d'atténuer les effets des croyances.

Le nom généralement admis pour désigner le sauveur  fut  :Iêsous-Christos, deux déités d'origine et d'appellation distinctes ont fini par se confondre dans l'expression Iêsous-Christos.  

Il condensait l'idée divine (messianique)  totalement éparpillée  dans des appellations nombreuses, par exemples:  Agneau, Berger, Chrêstos, Logos (Verbe), Lumière,  Premier-né, Nouvel Adam, Paraclet, Oint, Élu, Messie, Fils de Joseph ou de David, Schilo, Grand-prêtre céleste, Serviteur, Sagesse, Aimé de Dieu, Illuminateur, , Sôter (Sauveur), Sabaôth, Pantocrator (Tout-Puissant), Étoile, Juste, Germe...etc.

Les noms Christos et Iesous, en s'épaulant par leur union, accréditèrent  l'historicité du personnage ; Ils désignaient  deux déités ayant une existence  purement cultuelle.  

L'une, primitivement Chrêstos, qualifiait probablement Ichthus, le dieu des eaux.  Sous l'appellation nouvelle de Christos elle incarnait le Messie. 

L'autre, Iêsous, dieu des eaux et du soleil sous sa forme initiale, tirait sa réalité du culte de Josué et des légendes concernant le héros biblique.

La tâche la plus ardue fut sans doute de décrire ses modalités d'existence

De la sorte la certitude s'imposait que le dieu s'était manifesté: 

« Dieu a pris un corps et, mangeant avec les hommes, a sauvé les hommes » . 

Nous en revenons encore une fois  à la carte N° 10 du tarot, représentants les 2 grandes forces primordiales et vu dans le Rapport à la Mère N°1 :

La représentation du froid hivernal saturnien et de la chaleur de l'été solaire , représentés respectivement par un monstre aquatique typhnien cornu qui descend et un hermanubis à tête de chien (canicule) qui monte en sa qualité de génie bienfaisant qui va dilater le corps et activer l'oeuvre constructive mais ausi alchimique intérieure.
Cette image venant remémoriser que pour chacn d'entre nous tout débute par une oeuvre "aquatique" en étant imprégné de cet aspect neptunien et doit laisser la place au génie solaire qui construit la suite du développement de la vie sur la roue du temps.

 

 

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 Cette fusion de Iesous avec Christos ne se réalisa que lentement car  il existait bien des partisans d'un nom et de l'autre. 

 Des traces de cette polémique entre les deux sectes existent bien , faut il savoir les reconnaître: « Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ... » ; Jn 20/3 1, autre exemple « Qui est menteur sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? » ; (I Jn 2/22).

Cette assimilation du Christ en "jésus" (IESOS) n'était point admise partout et différents passages des "ACTES" le démontrent car elle constitue  l'objet des missions de Paul et d'Apollos (Act 9/20, 22; 17/2-3 ; 18/5, 24-28). 

Les confession de Pierre (Mt 16/16-19, Lc 9/20), et celle de Marthe à Béthanie (Jn 11/27).tendent simplement dans le même but commun. Donc deux déités d'origine et d'appellation distinctes ont fini par se confondre en " Iêsous-Christos".

 Concernant la venue du messie, les orthodoxes pensaient qu'il allait surgir en cette fin des temps (Eskaton), que le Jour de la colère et du Jugement approchait.

 Les pré-chrétiens  quant à euxpensaient que le Messie paraitrait sur les nuées, en séparant les bons des méchants et ferait régner la justice.  Tout cela était était imminent pour tous les protagonistes de l'histoire.

Toutefois une différence importante distinguait la croyance des juifs de celle des pré-chrétiens.

 Pour les juifs l'apparition de Jésus serait aussi une manifestation de puissance, mais il s'était déjà manifesté « en faiblesse ». Alors la question était de savoir comment  expliquer la conviction que le Sauveur était déjà venu ?

En fait  l'hébreu ne fait pas de distinction franche entre le passé, le présent et le futur.  En lisant les textes dits prophétiques, des lecteurs durent situer les faits dans un passé récent. Un deuxième motif fut l'interprétation de la déclaration de Jacob d'après la Genèse, 40/10: « Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda ni le bâton de commandement d'entre ses pieds avant que n'arrive ce qui est à lui (schélo)  et que les peuples lui obéissent »

La Septante n' a pas correctement interprété pas les mots "sché Io"  en  les traduisant par: « ... jusqu'à ce que vienne celui à qui cela est réservé ».

Elle annonçait ainsi l'arrivée d'un personnage " Schélo ou Schilo" qui fut cet envoyé mystérieux qui devait restaurer la puissance d'Israël, et l'on crut que la royauté n'avait pas cessé en Juda avant sa venue.  La royauté ayant disparu en l'an 6, avec Archelaüs, on pensa que Schilo s'était manifesté cette année-là ou approximativement.