SYNOPTIQUES DE L'AGONIE DE JESUS

 

 

 SIXIEME - NEUVIEME HEURE, une remise à l'heure s'impose

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Dans les synoptiques l'agonie de Jésus est marquée par d'épaisses ténèbres de la sixième à la neuvième heure.

De façon rationnelle ce phénomène ferait songer à une éclipse de soleil assez remarquable sinon totale.   De plus les éclipses de soleil ne peuvent se produire qu'à la Nouvelle Lune, lorsque l'astre s'interpose entre le Soleil et la Terre. 

La Passion du Vendredi saint se situant  lors de la Pâque , donc au moment de la Pleine Lune, c'est-à-dire dans la configuration opposée.

Vous comprenez à présent que cette explication dite rationnelle et farfelue  tombe  à l'eau.

En  fait, ce qu'il faut parfaitement comprendre, c'est que nous nous trouvons en dehors  de l'histoire.  L'évocation des épaisses ténèbres doit se comprendre d'un point de vue mystique et spirituel.

Les Ténèbres sont en effet l'expression soit d'une Force opposée à celle de la Lumière et du Soleil , soit l'expression d'un état qui en contient un  autre (le sacré et le non sacré par exemple, mais la lumière n'étant pas forcément l'aspect sacré).  

Toutefois, pour la pensée primitive, le soleil et la lumière ne se confondent pas complètement.  La bible nous apprend que Iahvé sépara la lumière des ténèbres avant de créer les luminaires.

Précisons  en premier qu'au sein des communautés où se mélangeaient  des influences orientales et hellénistiques, il était  hautement admis que ce qui est en Haut a son parallèle en Bas. 

La prédominance des Ténèbres sur la Lumière lors de l'agonie de la divinité, doit effectivement  être replacer dans ce contexte selon un calendrier précis , de la sixième à la neuvième heure, de Midi au Coucher équinoxial.  Les Ténèbres triomphent à ce moment là  du ciel lumineux qui se meurt.

Luc, en 23/45, " le soleil s'obscurcissant ", établit  un lien entre la venue des ténèbres et la disparition du soleil, ce qui n' était pas évident dans la pensée primitive .  Chez Matthieu et Marc le combat des Ténèbres et de la Lumière échappe à cette manière assez rationnelle de formuler les choses par Luc .

L'épisode des ténèbres traduit probablement des influences iraniennes et esséniennes, sur le pré-christianisme ou le christianisme naissant.

A présent que signifient ces heures liturgiques de la passion ?

 A l'équinoxe vernal correspondent   les péripéties du supplice de Jésus.

Marc 15/25 mentionne :                          

 « C'était la troisième heure quand ils le crucifièrent»  et en 15/33 : «Depuis la sixième heure il y eut des ténèbres sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure ». Jésus meurt à ce moment-là 15/37.

Matthieu, quant à lui,  ne donne pas l'heure de la mise en croix . Il mentionne des ténèbres de la sixième à la neuvième heure, quand le Christ rend l'esprit, 27/47-50.

Luc, de plus,  ne signale pas l'heure de la crucifixion, mais il mentionne aussi des ténèbres de la sixième à la neuvième heure, 23/44.

Compte tenu des événements évoqués avant « la sixième heure », Matthieu et Luc s'accordent donc à peu près avec Marc, tous les trois font commencer le procès très tôt le matin.

 La « troisième heure » paraît retenue pour l'heure de la mise en croix. Les «ténèbres» semblent correspondre à la phase d'agonie du Christ , de la « sixième » à la « neuvième » heure.

Si les évangélistesdonnent, cette fois,  des précisions de temps, c'est peut être qu'elles ont une importance à retenir.

C'est tout simplment parce qu'elles sont en effet liées à d'un culte ancien où les officiants récitaient, et peut-être mimaient la passion du dieu.....

La question est donc de comprendre à quels moments de la journée, ou pas de la journée, correspondent ces heures ?  

Si l'on possède un minimum d'instruction astrale et de culture astronomique, il est impossible  de retenir les données de l'exégèse classique midi , trois heure, neuf heures, quinze heures....etc. Les Babyloniens, en effet, répartissaient le jour en 12 parties égales d'une double heure chacune, elle-même était divisée en doubles minutes.  

C'est après la "Captivité" que les Hébreux adoptèrent ce calendrier, qui passa ensuite aux grecs et aux romains. Tout astrologue et astronome se doit de le connaître, et tout un chacun aussi, sinon nous racontons n'importe quoi et refaisons le monde à notre manière, celle qui nous arrange dans nos croyances (fausses certitudes). L'univers n'a pas commencé en l'an 0 ou en l'an 1 du calendrier chrétien.

Il est plus qu'évident que la crucifixion remonte à des mythes astrologiques qui situaient sur les positions du soleil sur la croix cardinale, et à ce moment  qu'est l'équinoxe. Voir le schéma ci-dessous.

Les intervalles de temps 3/6/9 donnés par les évangélistes sont significatifs  des heures doubles qui conduisent de 3 à 6 et de 6 à 9 équivalent à 2 durées de 6 heures chacune (2 x 3).  

Pendant ce temps le soleil s'est déplacé deux fois de 15° x 6 = 90°  car le "soleil apparent" semble tourner autour de notre planète à une vitesse de 15° par heure, d'où 360° en 24 heures. Les astrologues connaissent bien ces calculs lorsqu'ils ont appris à "monter" un thème natal de façon mentale et manuelle et non à l'aide de programmes informatiques.

Sous cet angle, les heures indiquées se placent au carré l'une de l'autre et dessinent le sommet de la croix, le Levant ou l'Orient, le  Midi ou le Zénith, le  Couchant ou le descendant (le Nadir est le Septentrion)

L'arc de 180°formé est égal à la durée du jour solaire au moment des équinoxes, et des équinoxes seulement, soit 12 de nos heures.

Le Christ de la Crucifixion Pascale n'est point d'autre , à l'origine, que le soleil lui-même.

Le "Nycthémère",  qui est alternance d'un jour et d'une nuit et qui correspondant à un cycle biologique de 24 heures, correspond chez les espèces complexes à une période de veille et une période de sommeil correspondant respectivement à un jour et à une nuit pour les espèces diurnes, et à l'inverse pour les espèces strictement nocturnes. C'est-à-dire  que c'est la révolution diurne et non le jour proprement dit et qu'il a été divisé en 12 par les Chaldéens.

Dès 1839 Letronne, l'avait discerné contrairement à l'opinion alors accréditée, et c'est ce qui a été  vérifié  dans la civilisation d'Assur et de Babylone .  

Les heures doubles étaient donc comptées à partir de minuit par les astronomes chaldéens , il ne faudrait tout de même pas l'oublier,...... bonsoir de bonsoir et ne pas réinventer le monde à chaque naissance d'un être humain..

De plus, 3 textes indiquent nettement que la mort de l'Homme-Dieu intervient en fin de journée; il faut se hâter pour inhumer le corps .  Ainsi la mort ne se situe pas à quinze heures, quand le soleil est encore en plein ciel, mais à dix-huit heures, quand l'astre disparaît sous l'horizon équinoxial.

Les moments indiqués par les synoptiques correspondent donc à 6 heures, midi (12 heures) et 18 heures:  

-à 6 heures du matin, c'est-à-dire trois heures doubles après minuit, Jésus est « élevé » sur la croix,

-quand le soleil se lève; à midi l'agonie commence,

-quand le soleil va décliner; à 18 heures la mort survient, au moment où le soleil passe sous l'horizon.

Par ce calendrier, il est facile de constater que ces temps déterminent la position du soleil sur les trois points significatifs de la croix céleste qui sont:

-l'Orient/Ascendant,

-le Sud/Zénith,

-le Couchan/descendant ;

La position de l'astre en ces points ne se réalise qu'aux équinoxes.

 Jean-paul ROUX , anciennement directeur de cherche au CNRS  et professeur à l'école du louvre dans son livre "JESUS" (ed. Fayard-1989) et avec lequel bien entendu je suis en désaccord profond, en dit  la chose suivante qui fait plus appel à la foi qu'à la réalité de l'époque. Dans ce cas il convient de ne pas se présenter comme directeur de recherche au CNRS mais comme évangéliste et croyant.

CitonsJP ROUX :

"L’agonie sur la croix dura trois heures, de la sixième à la neuvième, c'est-à-dire environ de midi à trois heures. Les ténèbres, pendant ce temps, couvraient la terre.  On a bien sûr cherché, et même la critique chrétienne, à expliquer un phénomène naturel ce qui de toute évidence ne l'est pas.  Mieux eût valu sans doute, une fois encore, recourir à la......... .

Il est en effet fréquent que dès perturbations atmosphériques, tel un violent orage, se produisent au moment de la naissance, de la mort ou des funérailles d'un personnage illustre et on les attribue alors à son influence. Weeks en a trouvé des preuves jusque chez les Bangala du Congo supérieur"'.

Profitant peut-être de cette obscurité, des disciples, des femmes s'approchèrent.  Tous les évangélistes signalent la présence de celles-ci à quelque distance du Golgotha.  Bientôt, au pied même de la croix, se tinrent, avec Marie-Madeleine et une autre Marie, la mère du Christ et Jean, le disciple bien-aimé.  Baissant les yeux sur eux, Jésus dit à la Vierge en montrant Jean:  «Femme, voilà votre fils», et à Jean: « Voilà votre mère. » Symétrie parfaite!  Jésus est le nouvel Adam.

Ève était debout au pied de l'arbre pour inviter Adam à manger du fruit défendu et pour le perdre.  Marie, instrument de salut, est au pied de l'arbre-croix.  Elle est nécessairement là.

Vers la fin, Jésus entrouvrit les lèvres et dit.  El!, Eli lamma sabachtani, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'astu abandonné ? » C'est le début du psaume XXII, une prière usuelle des Hébreux, un hymne d'espérance, non de désolation, et il est normal queue monte du coeur à la bouche de celui qui n'avait évidemment pas perdu confiance en son Père. "

A présent vous comprenez que le désacord porte sur l'interpréation, c'est-à-dire : "environ de midi à trois heures. Les ténèbres, pendant ce temps, couvraient la terre" (qu'elle belle invention  d'un historien pour faire passer une pillule).

Quant  aux perturbations atmosphériques causées par la naisance de "l'illustre personnage", aurait il fallu qu'il le fût "illustre". Aucun fils de DIEU n'a été cruxifié si ce n'est un chef de secte (JUDA BAR JUDA) car elles étaient fort nombreuses en ces temps là (les sectes).

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La chronologie de la Vie de l'être double, mi-réel, mi-fictif : JUDA BAR JUDA,  fils de JUDA de GAMALA ouJESUS / messie christ Historique (dans Valentin scribe juif) ou de AEÔN-JESUS Chez Cérinthe (autre scribe juif) ou le LOGOS dans Selon le Saint jean (4 ième évangile canonique) ou VERBE DIVIN

 

L'histoire :

- Hérode à vécu de 698 à 750 du calendrier romain (Mort d'hérode le grand en 750), donc si le futur christ est né au temps du roi Hérode, il ne peut naître en 754 /an 1 de l'ère chrétienne.  Denis le Petit (VI siècle) , moine de son état a certainement faussé la chronologie.

Denis le petit prend la date qui a l'avantage de se trouver à 33 ans de la décollation de Jean Baptiste, l'Essénien, le véritable maître spirituel, afin de constituer le mythe et que le mélange s'opère.

- Naissance de Juda Bar Juda (christ historique) en 739 du calendrier romain ou « -15 » de l'ère chrétienne.

- En 787 ou 34 de l'ère chrétienne : décollation de jean baptiste, 33 ans après la naissance dite officielle (an 1 ou 754 du calendrier romain) du Christ historique. - Mort de Juda bar Juda , lire le 14 nissan 788 = 35 (veille de pâque) ou 789 = 36 de l'ère chrétienne, sous Ponce Pilate qui lui-même est mort en 39 (France, dans l'Isère à vienne très exactement).

- En 888 ou 135 de l'ère chrétienne 600 000 juifs sont tués (révolution de Bar-Kocheba).  Rome dévaste la Palestine, le restant des juifs sera jeté en esclavage. Diaspora définitive avec scission en traditionnaliste et messianistes ; les gentils entreront dans le clan des messianistes progressivement puis massivement.  Prise du pouvoir à Rome.  Début de l'antisémitisme.

 Remarques : L'âge requis minimum pour le sacerdoce était 30 ans, C'est celui de David quand il accède à la royauté. « Jésus / historique » à réellement 50 ans lors sa crucifixion.

L'église romaine  a donc fixé au 25 décembre la nativité (proposition de Denis le Petit) ce qui correspond au mythe de Mithra et du soleil invincible ; attention souvenez vous que jusqu'au IV siècle, c'est la date du 6 janvier qui fut l'unique fête de naissance du Christ.